dimanche 30 juin 2013

Mes lectures pour l'été.

Un petit tour rapide de mes premières lectures pour l'été. N'hésitez surtout pas à me parler des vôtres ou de vos coups de cœur de l'année car je pense que je viendrais vite à bout de cette petite liste.
1Q84 tome 3, Haruki Murakami.
Vous en avez sans doute entendu parler ou bien aperçu les tomes sur les étagères de votre librairie car il s'est en effet rapidement dévoilé comme un best-seller dans l'âme (et à mes yeux surtout!). J'ai mis longtemps avant de me lancer, louchant et hésitant longuement. C'est finalement un jour où je prenais le train pour aller chez mon amoureux que je me suis décidée à acheter le petit premier. Bon, mes études ont un peu détruit le plaisir que j'aurais pu avoir à le lire mais je suis tout de même tombée amoureuse de l'histoire. Pour faire court et ne pas trop en dévoiler, monde parallèle, romance, deux lunes, secte.

Ce que je préfère ? Les personnages sont très attachants. J'ai pour ma part un faible pour Tengo sûrement parce qu'il rêve de devenir auteur. Quant à Aomamé, elle est si spéciale qu'on ne peut que l'aimer. Je l'admire un peu en fait. Tout en voulant être insensible et forte elle nous dévoile quand même un petit côté fleur bleue dans le style j'attends mon prince charmant.

Bref, ayant terminé récemment le deuxième tome, je me régale déjà avec le dernier. J'ai lu une bonne centaine de pages déjà. Sinon, je conseille cette lecture si vous n'avez pas peur des descriptions ou de quelques longueurs, si vous aimez les histoires bizarres et les mystères, si vous n'avez pas besoin d'avoir réponse à tout, si vous n'êtes pas un grand fan de science fiction ça passe parce que c'en est pas vraiment, si vous appréciez les histoires d'amour impossibles ou compliquées. 

Jane Eyre, Charlotte Brontë.
Ah les Brontë, cette belle famille de littéraires. Leurs livres sont des classiques. Qui ne connaît pas Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent) d'Emily Brontë ? Je l'ai lu cette année et j'ai adoré. Les personnages sont à mes yeux détestables mais c'est ce qui a fait que je les ai aimé aussi.

J'ai commencé à m'intéresser aux Brontë grâce au professeur d'anglais que j'ai eu en terminal. C'était un grand fan de gothic novels, et il nous a beaucoup parlé des Brontë. Curieuse, j'ai pris la décision d'en lire autant que possible. Ainsi, alors que je fouinais comme à mon habitude sur un marché où se vendent des livres, je suis tombée sur Jane Eyre et n'ai pas hésité une seconde à l'embarquer avec moi (à 1,50€ le livre hein j'allais pas laisser passer ça). Je suis donc en possession d'une vieille édition jaunie qui sent bon le vieux livre. Un bonheur.

Jane Eyre, c'est un roman d'amour tout simplement. Pas un de ces romans d'amour niannian comme on en trouve beaucoup ces derniers temps. Il s'agit d'une belle histoire d'amour telle qu'on les écrivait à l'époque. Un amour interdit entre une gouvernante et le propriétaire d'un manoir. Je vous laisse avec les quelques '' critiques '' qui se trouvent au dos de mon édition.

« Charlotte trouve dans sa vie les matériaux nécessaires à la construction de ses romans d'amour. Son œuvre est essentiellement autobiographique même si parfois légèrement déguisée... » A.L. WELLS.
« La façon la plus concise pour définir l'apport important de Charlotte Brontë à la littérature me semble être la suivante : elle a atteint l'expression du romantisme le plus élevé à travers le réalisme le plus bas. » G.K. CHESTERTON.

Shining, Stephen King.
Je suis une grande fan de Stephen King depuis que mon professeur d'anglais de terminal (oui, encore lui) a parlé de Carrie en cours. Je conseille d'ailleurs aux personnes qui voudraient s'essayer à King de commencer par Carrie justement. Je ne sais pas trop pourquoi mais ça me semble être un bon début. Ce n'est pas trop long, l'histoire ne fait pas trop peur, l'intrigue est bonne, puis je trouve que Carrie est un personnage fascinant et surtout la fin est grandiose.

Encore une fois, j'ai dégoté Shining au marché pour 1,50€. D'après le résumé, ce serait un truc avec un enfant médium qui réveille les forces maléfiques. Il paraît aussi qu'il va y avoir une suite centrée sur Danny (le fameux enfant donc) qui sera publiée en septembre 2013 sous le titre de Doctor Sleep (un de plus que je me dois donc lire).

Je pense que tout le monde peut aimer Stephen King. J'ignore ce qui me fait dire ça mais j'en ai l'intime conviction malgré tout. Si vous aimez King, dites-moi vos préférés.

Encore une danse, Katherine Pancol.
Si vous lisez mon blog vous savez forcément que j'adore Katherine Pancol. J'ai déjà lu quatre romans de cette madame, et comment dire, je rêverais d'avoir sa plume. Je ne sais pas, tout paraît si vrai dans ce qu'elle décrit. J'aime l'univers qu'elle nous montre car il est presque identique au notre.

J'ai commencé Encore une danse il y a quelques semaines maintenant mais vu que je lis plusieurs livres à la fois (oui je fais partie de ces gens là) je l'ai un peu laissé de côté. Cela n'empêche que j'aime beaucoup. Sûrement car je pense à mes amis en le lisant. Il est en effet question d'une bande d'amis d'enfance qui ont chacun pris des chemins plus ou moins différents mais également d'une histoire d'amour un peu passionnelles comme je les aime. Une lecture vraiment plaisante et qui a beaucoup moins tendance à tirer en longueur que Les Yeux jaunes des crocodiles par exemple.

Et vous ? Vous avez déjà lu du Pancol ?

La Valse lente des tortues, Katherine Pancol.
La suite des aventures de Joséphine et de sa petite famille. Il vaut mieux avoir lu et apprécié Les Yeux jaunes des crocodiles avant de s'y lancer. Personnellement, je me suis beaucoup attachée à Joséphine et me voilà donc curieuse à l'idée de découvrir tout ce qui va encore lui arriver. Cette femme est vraiment paumée et dans tous les sens du terme. C'est ce qui fait son charme je crois. On la trouve tantôt agaçante, tantôt adorable. Donc au final, on l'aime ou on ne la supporte pas.

Dans ce deuxième volume, on la retrouve donc au début de sa « nouvelle vie ». Elle vient d'emménager dans un grand appartement au cœur d'un quartier un peu plus huppé, son aînée est partie étudiée à Londres, sa cadette voudrait retrouver son père. Un tout nouveau tourbillon bouleversant où les sentiments se font et se défont. C'est à en avoir le tournis.

J'ai aussi lu dans un magazine (alors que j'étais dans une salle d'attente) que l'année prochaine une adaptation (du premier tome seulement je crois) va s'incruster dans nos cinémas. Bonne ou mauvaise chose, allez savoir.

99 francs, Frédéric Beigbeder.
J'ai adoré L'amour dure trois ans, je l'avais dévoré en deux ou trois jours. Le style avec les phrases courtes, l'humour bien pesé et accompagné d'un peu de sarcasme ainsi que le fait qu'on puisse si bien se retrouver dans ce que raconte le narrateur, tout m'avait séduite. De ce fait, dès que j'ai croisé la route de 99 francs sur le fameux marché j'ai su que c'était pour moi.

Je ne l'ai pas encore commencé celui-ci, enfin si, j'ai lu cinq pages juste histoire de voir si j'allais retrouver les mêmes ingrédients que dans L'amour dure trois ans, et youpi, parce que c'est le cas. Je pense que c'est le genre de lecture qui passe bien, qu'on lit sans trop se prendre la tête. Un bon livre pour l'été en somme.

Les souvenirs, David Foenkinos.
Vous allez rire, mais celui-ci je l'ai acheté parce que j'ai vu la couverture sur instagram et à plusieurs reprises. Du coup, je me suis dit qu'il devait être bien. Affaire à suivre.

Je ne saurais trop vous dire de quoi il parle. Je vais donc simplement copier/coller un petit résumé : Avec Les souvenirs, Foenkinos quitte le registre de la comédie légère pour se replonger dans un épisode de sa vie plus intime et mélancolique, en abordant la mort de son grand père.
« Je voulais dire à mon grand-père que je l’aimais, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai si souvent été en retard sur les mots que j’aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l’écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là » écrit l’auteur dans une présentation de son roman. (trouvé sur livraddict.com).

Cette lecture risque très fortement de me bouleverser étant donné que j'entretenais un lien très fort avec mon grand-père mais ça n'empêche que j'ai hâte de me plonger dedans.

Une place à prendre, J.K Rowling.
Gentiment prêté par la mère de mon amoureux, je vais enfin pouvoir le lire. En fait, à l'époque où les arrêts de tram étaient envahis par les affiches de ce livre j'avais terriblement envie de me le payer mais à chaque fois que je l'avais en main je le reposais. La vérité c'est que j'étais curieuse de voir de quoi Rowling était capable mais pas suffisamment pour mettre 20€ de ma poche là-dedans.

Bref. J'ai entendu et lu beaucoup de critiques. Des bonnes, des mauvaises mais plus souvent des mauvaises. Comme quoi c'est une lecture qui ennuie. Heureusement il en faut beaucoup pour que je lâche un livre. Puis le petit plus qui m'attire c'est que je me dis qu'au moment où elle l'a écrit Rowling savait qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait car même si les ventes ne décollaient pas son rythme de vie n'allait pas vraiment changer (money money money). Maintenant ça ne veut rien dire, si ça se trouve c'est pas terrible du tout.

Tout se passe dans une petite ville avec une atmosphère que j'imagine très british. Un notable meurt et il va donc falloir le remplacer. Va s'en suivre un tsunami de rancunes, de haine et de mensonges. Un tableau de la société comme je les aimes.. Normalement. À voir.


(N'oubliez pas de me donner votre avis si vous avez lu un de ces livres.)

mercredi 3 avril 2013

If I had a boat.

« L’horizon se brouille. L’océan monte à ses yeux et fait jaillir des éclats salés. Dans la brume, elle se perd. Elle n’arrive plus à toucher terre. Alors elle envoie un sos qui finira par se perdre dans tout ce néant. Car ici c’est trop grand pour elle, et elle ne veut pas d’un monde pareil. »

dimanche 17 mars 2013

Little girl in a big world.


J’ai passé ces dernières semaines à faire de mon mieux pour garder la tête haute car, il faut bien le dire, mon cœur a été balancé d’un coin à l’autre de ma cage thoracique entrainant une douleur tant lancinante que perturbante. Des montagnes russes dignes de ce nom qui auraient pu à tout moment me le faire vomir. Mais je crois qu’il est encore à sa place, ou plutôt qu’il y est retourné.

Je suis – et je crois que j’ai toujours étéune peureuse. J’angoisse pour un rien, je me protège de tout et je préfère en général fuir ou me taire. Et je peux vous dire que là j’ai été à deux doigts de m’enterrer six pieds sous terre. J’ai eu les pires pensées qu’il m’est possible d’avoir. Rien de suicidaire, rassurez-vous. J’ai juste songé à des choses qui ne m’avaient encore jamais effleurées l’esprit auparavant.
J’ai osé croire que mon copain serait mieux sans moi, s’était lassé de moi, et ne me trouvait plus assez bien.  J’ai laissé mon esprit me jouer ce mauvais tour. Je me suis enfoncée dans cette idée plus qu’idiote puisqu’au final, je me suis fait du mal toute seule. Je me disais ; tu n’as pas ta place dans sa vie, pars, ça sera moins douloureux que de rester. J’avais vraiment l’impression de ne plus exister, ou d’être devenue moins importante en tout cas. Je me suis sentie sur le côté. Un peu délaissée. Mais vivre sans lui, voyez-vous, ce n’est plus envisageable. Alors à la place, je lui ai fait vivre un enfer. J’ai été détestable au possible. J’attendais un retour, une claque, n’importe quoi. Mais j’aurais dû réaliser dans la seconde, après tout je le connais assez pour ça, qu’il ne fonctionne pas comme ça.
J’ai subi un électrochoc vendredi soir. Pour la première fois, il n’a pas été méchant mais il a relevé mon comportement d’une telle manière que je l’ai eu ma baffe. Cela m’a permis de prendre conscience et de descendre un peu. Oh Manon, pourquoi es-tu si bête, si immature, si trouillarde ? La peur m’avait fait dire et faire des choses insensées. J’ai agis comme ces filles que je critique, en pétant un plomb pour des sottises. Quand j’y pense, quelle chanceuse je suis de ne pas l’avoir fait fuir. Et malgré ça, j’ai peur encore.

Je sais d’où vient cette peur, et j’essaye de la combattre. Je désire plus que tout la vaincre. Je ne veux pas que mon copain s’imagine que je n’ai pas confiance en lui, car la vérité c’est que je n’ai pas confiance en moi. En fait, j’ai la sensation que quoi que je fasse, cette crainte de l’abandon sera toujours présente et je peux remercier mon père pour ça. Je ne suis pas assez bien pour lui, alors pourquoi le serais-je pour les autres ? Comment mon copain peut-il autant m’aimer ? Moi, apparemment si nulle en communication, terriblement égoïste, affreusement hypocrite, et lâche par-dessus le marché.
C’est affreux d’avoir peur d’être laissé sur le bord de la route. On panique pour le moindre détail. On s’inquiète tout le temps et on a sans cesse besoin d’être rassuré. Du coup, on a encore plus peur parce que bon, la personne pourrait en avoir marre et donc foutre le camp. Je me demande parfois si mon amoureux n’en a pas assez mais n’ose pas me le dire. Je pleure toujours et il doit tous les soirs – ou presque – me répéter les mêmes choses, mais rien ne rentre. Je n’arrive pas à m’y faire, à accepter.
Quoiqu’il en soit, il faut que j’arrête tout ça. Je ne peux pas vivre toute ma vie en ayant peur. Je crois que personne ne le peut, ce n’est plus une vie sinon. Je devrais plutôt remercier mon amoureux. Encore une fois. Je le fais tout le temps, mais c’est qu’il me donne tellement, plus que je n’en mérite. Il n’y a aucun mot pour vous laisser imaginer tout l’amour qu’il me porte. Je suis juste une enfant pourrie gâtée. Je ne sais pas. C’est trop énorme pour moi. Je suis trop heureuse avec lui. Je ne veux vraiment personne d’autre que lui à mes côtés. Grâce à lui j’ai fait des efforts  ainsi que des progrès dingues. Il est le seul à qui j’ose me confier totalement. Il est un peu devenu mon journal intime, ma feuille blanche, sauf que lui, il me répond, il m’aide, il m’aime. Il n’y a rien de meilleur.

M, je t’aime. Devant tous les inconnus qui passeront ici, je le dis ; il me faut plus qu’une éternité à tes côtés, et je sais que j’aurais droit à ça. Notre histoire était écrite. Moi je crois que Dieu m’a mise sur ton chemin pour mon bien, et j’espère pour le tiens.

dimanche 24 février 2013

Oh you're in my veins.


Je suis en vacances pour une semaine, et j’ai validé mon semestre avec une petite moyenne de douze, ce qui n’est pas trop mal hein, qu’on se le dise. Je pense  passer en deuxième année, et ça me rassure. Même si j’entends qu’il est courant de ne pas réussir du premier coup, je ne me vois tout simplement pas avoir à en refaire une. Je n’aime pas l’échec, mais alors pas du tout.

Mon tatouage est enfin terminé. Le tatoueur a dit que je resterais un de ces pires souvenirs. Je bougeais pas mal, et du coup il a vraiment galéré, mais je le remercie pour sa patience et son travail. Je passe désormais la moitié de mon temps à m’admirer ou plutôt à admirer mes côtes.
Mon copain m’a accompagné cette fois là, et j’en suis heureuse. Cela signifie beaucoup et me touche énormément car j’aime vraiment ça. Je veux qu’il découvre, qu’il comprenne pourquoi ça fait désormais partie de moi. Je crois qu’il l’avait saisi avant cela, mais maintenant il l’a vu de ses propres yeux. Merci mon amoureux, je sais que tu passeras par ici. Et oui, je réfléchis déjà à mon petit troisième.

En parlant de mon amoureux, il est parti une semaine au ski. Je suis triste. Enfin, il me manque quoi. Et je ne peux pas m’empêcher d’être un peu ronchonne quand il m’envoie des messages ridiculement courts (même si je sais que ça coûte cher depuis l’Autriche). Je ne doute pas du fait que je lui manque, mais je suis plutôt sure qu’il n’a pas tant que ça le temps d’y penser. Tandis que moi je passe ma journée à m’ennuyer. J’ai l’impression que sans lui rien n’a plus le même goût. J’espère que cette semaine va passer vite.

A la reprise, il ne restera même pas trois mois de cours que déjà ce sera les grandes vacances. J’ai hâte. Je veux du soleil, de la chaleur, tout ça. Y en a marre du froid et de la neige. Puis j’ai envie et prévu de faire pleins de choses. Des barbecues, des après-midis autour de la piscine, etc. Cela me manque de sortir. Je me cloître chez moi en ce moment. Les températures actuelles coupent tout désir de mettre les pieds dehors. L’hiver me met de mauvaise humeur et fait de moi une ermite.

En attendant, il ne reste plus qu’à bosser mes exposés ainsi que mes commentaires.
Et mardi je vais au restaurant chinois avec Aurore, et ça c’est cool.