lundi 10 octobre 2011

May 26, 2011 at 1:06

Je ne crois pas qu’il y a un bon moment pour dire au revoir, et c’est bien là mon principal ennui. Je retarde sans cesse mon départ, parce que ceci, parce que cela. Au final, je ne m’en sortirais pas, pas comme ça en tout cas, et je le sais. Peut être qu’il faut juste s’armer de son courage, prendre ses clics et ses clacs, puis décamper. Alors tout doucement, je m‘y prépare car il s‘agit de ne pas trop brusquer mon pauvre petit cœur. Je ne pensais pas que ce serait si dure, mais en fait, j’ai beaucoup de choses à mettre dans mes bagages. Une pile entière de nos éclats, des brides de toi, de nous, bien trop de souvenirs pour que je puisse tout emmener avec moi. Mon sac refuse de se fermer, et je n’arrive même pas à le soulever, mais la volonté est là. Je veux y arriver cette fois, alors tu vois, je vais le tirer même si c’est à bout de bras.

Car attendre après ta personne, c’est comme vouloir la paix partout dans le monde ; impossible. Je n’aurais jamais dû m’accrocher à quelqu’un comme toi, et cette histoire aurait dû se finir il y a longtemps déjà. Mais j’ai mis du temps à tout comprendre, heureusement, je réalise enfin. Tu ne reviendras jamais vers moi, tu ne me diras jamais ce que je rêve d’entendre, et pire encore, tu n’en as même jamais vraiment eu l’intention.

Ça fait maintenant un peu plus d’un an qu’on se connait, et demain ça aurait pu faire un an pour notre couple, mais tu en as décidé autrement, un fameux début août 2010. Je ne pourrais jamais te pardonner, tout comme je ne pourrais jamais savoir ce qui t’est passé par la tête ce jour-là. Pourquoi as-tu fait cela ? On était bien ensemble non ? Tu m’aimais, n’est-ce pas ? Il m’arrive d’en douter. De même qu’aujourd’hui, je regrette de t’avoir envoyé ce long message, sans ça, je n’en serais peut être pas là. Les ponts seraient sans doute coupés, et je serais loin déjà.

Car à trop jouer avec le feu, je me suis brulée, et à trop s’amuser, on s’est perdus. Aveuglés par notre dite « amitié », j’ai laissé notre « amour » m’écraser. Cette fois, je ne reviendrais pas sur mes pas. L’ultimatum que je n’ai jamais osé te poser le voilà. C’est tout ou rien. Rattrape-moi ou laisse-moi.

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